C’est un drame intime que nous raconte l’auteure. Sa propre histoire depuis son enfance jusqu’à sa vie de femme et la maternité.
Il est question d’héritage, de transmission, de sexualité.
Un récit poignant, plein d’incompréhension, de silences, de souffrances, de déceptions et d’abandons. Oui la thématique de l’abandon est très présente ; le sentiment d’abandon par rapport à sa mère qui l’a souvent délaissée, et aussi des hommes aimés qui l’ont quittée.
L’amour est présent aussi, mais d’une drôle de façon. Sa relation avec sa mère, dont elle fait le portrait d’une femme égoïste, presque toxique et maltraitante, à la beauté magnétique, qui mélange les rôles et les responsabilités, est complexe.
Un récit qui mêle plusieurs destins, plusieurs générations, les grands-parents juifs polonais et la Shoah, ses parents militants issus de mai 68, et le féminisme des années 70.
Époustouflant de courage et de justesse.
Mélancolique.
Nostalgique.
Viscéral.
J’ai A-DO-RÉ !
L’effet maternel, Virginie Linhart (Flammarion)
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