A proximité de la Cité des Sciences j’admire une vieille passerelle piétonne qui enjambe le bassin de La Villette. Le ciel parisien est gris, l’eau du bassin est calme et le paysage urbain s’y reflète parfaitement dans une jolie symétrie. J’observe avec attention toute cette architecture de lignes droites, horizontales, transversales, diagonales qui semblent former une grille de jeu géante. Et je monte les marches.
Là-haut le chemin de fer abandonné m’évoque instantanément la coulée verte de New-York. Comme à Paris entre Bastille et la Porte Dorée à l’entrée de Vincennes, la high line de New-York se fraye un chemin dans la ville de Chelsea à Midtown. Ici dans le dix-neuvième arrondissement de Paris la voie du train s’ouvre entre les bâtiments, mais plus aucune locomotive ne s’y promène. Quelques oiseaux survolent cet amas de fer et de bois tandis que le grillage serré semble renfermer une époque révolue quand une partie des marchandises de la capitale étaient rassemblées dans le quartier. Alors à quand une high line verdoyante où les arbres et les fleurs animeraient joyeusement ce chemin de fer abandonné?
Je traverse la passerelle et je découvre de l’autre côté un nouveau bistrot qui vient d’ouvrir ses portes. Il s’agit de la Maison Becquey, l’occasion d’un prochain article pour vous raconter cette jolie adresse où le crédo du « mangez sain » a de beaux jours devant lui. Mais en attendant, admirez plutôt toutes ces lignes d’architecture…
Vous avez des idées pour la ville de Paris? Partagez vos projets citoyens via Madame la Maire, j’ai une idée.
Barbara vous en dit plus 