Depuis quelques jours a débuté à Paris l’exposition « Art Liberté – du mur de Berlin au Street Art » sur le parvis de la gare de l’Est, gare reliant la France à l’Allemagne. Presque 26 ans après la chute du mur en 1989 la SNCF et ses partenaires ont choisi de mettre en lumière des fragments du mur peints par des artistes de l’époque. L’occasion pour moi de partager avec vous mon dernier gros coup de coeur artistique alors que j’étais en voyage à Miami : do you know Wynwood walls? Reportage.
A Miami de l’autre côté de la voie ferrée, coincé entre Dowtown et le quartier haïtien, Wynwood regroupait autrefois les entrepôts des grossistes, un lieu malfamé au coeur de tous les trafics. A cette époque Tony Goldman a eu l’idée géniale d’utiliser ces façades sans fenêtres comme des toiles géantes pour laisser s’exprimer sa créativité et créer le plus grand art de rue jamais vu en un seul lieu, un espace d’exploration pour les piétons. Et alors qu’à l’époque le street art était sous-estimé voire non respecté, il a réussi l’exploit de redonner ses lettres de noblesse à un art dynamique et moderne plus que jamais au goût du jour.
Aujourd’hui Wynwood est la plaque tournante de l’art avec pas moins de 70 galeries, ateliers, lieux d’échanges et d’expérimentations improbables. Tendance même incontournable, c’est le nouveau lieu branché, cool et à la mode où se pressent des peintres, des musiciens et toutes sortes d’artistes sous l’oeil stupéfait des touristes curieux et admiratifs. Véritable musée à ciel ouvert, j’ai été charmée par la quantité des fresques murales, leur gigantisme, leur revendication ou leur message d’amour, leur univers créatif, leur humour, leur sensibilité ou tout simplement leur beauté. Voici donc ma phototèque personnelle Wynwood.
Barbara vous en dit plus 